Au cours d’une récente conférence de presse au centre hospitalier de Valence, Monsieur Daragon qui pour rappel est président du conseil de surveillance du CHV se déclare satisfait de la situation de l’hôpital et « trouve que le climat social y est apaisé » !
Alors que nos hôpitaux sont en crise et rencontrent des difficultés avec les fermetures de 17600 lits pendant le quinquennat Macron dont 5700 lits en pleine crise sanitaire auquel il faut rajouter 57 000 lits fermés sous les présidences Hollande et Sarkozy, sans parler des suppressions de postes de soignants.
Monsieur le Maire fait de la communication sur le dos de l’hôpital et de son personnel tandis que les conditions de travail se sont de plus en plus dégradées.
Alors que le personnel hospitalier est sous pression et fatigué, encore une fois monsieur Daragon est en total décalage avec les soignants et leur réalité de terrain.
Rappelons que le maire avait validé les suppressions de postes de soignants lors d’un plan d’économie il y a quelques années.
Se satisfaire de construire des murs, sans dire un mot sur la situation réelle des soignants et des hôpitaux n’est pas une attitude responsable.
Nous pensons que le rôle d’un élu est de faire en sorte que l’ensemble des services publics et notamment l’hôpital répondent aux besoins des usagers dans le respect des conditions de travail de son personnel.
Il est urgent de reconstruire le service public hospitalier en lui donnant les moyens nécessaires pour assurer sa mission.
C’est dans cet état d’esprit que localement nous avions proposé un vœu pour que la ville s’oppose dorénavant à toutes les suppressions de lits et c’est pour cela que pour les élections présidentielles nous réitérons notre soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui lui propose
d’enfin redonner des moyens à nos hôpitaux.