Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Fayçal Abdelkhalek BOUSSAHRA.
J’ai grandi dans les Hauts de Valence et j’habite toujours à Valence.
Je suis spécialiste du développement local et professionnel de l’insertion sociale.
Depuis plus de quinze ans, j’accompagne les jeunes, les familles, les associations, les entreprises et les institutions publiques, dans la construction de parcours d’autonomie, d’emploi et d’éducation.
Ce parcours m’a appris une chose : Une politique n’a d’impact que si elle est dirigée par des personnes compétentes, qui ont autorité pour l’appliquer et la faire évaluer avec cohérence et transparence.
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre cette liste ?
Parce qu’elle représente la vraie gauche : celle qui agit, pas celle qui affiche.
Une gauche qui défend les services publics, protège les plus fragiles, donne des moyens aux écoles, crée de l’emploi local, et respecte la dignité de chacun.
Je ne veux pas simplement la soutenir : je veux participer à la faire vivre, avec la même exigence que dans mon métier.
C’est cette gauche-là que je veux pour Valence : sociale, populaire, écologique, utile… et cohérente.
Quel est ton lien avec la ville ?
Je suis né ici, j’y ai grandi, j’y travaille et j’y accompagne des habitants depuis des années.
Je connais les quartiers populaires et leurs forces, mais aussi le tissu économique et les institutions du territoire, avec qui je collabore au quotidien sur l’emploi, la formation et l’éducation.
Ma conviction est simple : Valence peut devenir une ville qui crée des opportunités pour tous, pas seulement pour ceux qui ont un réseau. Ce n’est pas une question d’opinion, c’est une question d’organisation.
Quel combat local te tient le plus à cœur ?
Garantir la même chance à chaque habitant, réseau ou pas réseau.
Une ville doit investir dans l’éducation, la formation, l’emploi, la prévention et l’accompagnement, sans laisser les habitants face à leurs difficultés sans soutien.
Nos écoles doivent avoir de vrais moyens humains, de soutien et de ressources éducatives, pour que l’épanouissement ne dépende pas du quartier ou de l’établissement.
Et cela passe aussi par la prévention santé dans les écoles : alimentation, sommeil, hygiène de vie, usage des écrans… des actions simples et régulières qui peuvent changer beaucoup de choses pour les enfants et les familles.
La mairie ne gère pas les collèges, mais elle peut travailler avec eux sur la prévention santé et l’orientation.
Nos parcours vers l’emploi doivent être accessibles à tous, pas réservés à ceux qui maîtrisent déjà les codes.
Pour le quotidien, je veux plus de présence humaine dans toute la ville : médiation, animation, soutien, prévention intelligente, pas seulement dans quelques quartiers et pas seulement pour sanctionner.
La prévention ne remplace pas les règles : elle permet de les faire respecter plus efficacement.
Et cela doit être planifié, évalué et piloté avec transparence.
Et au niveau national ?
Je suis mobilisé par la défense des services publics et du droit à la dignité, qui passe par l’éducation, le logement, la santé et l’emploi.
Une société qui abandonne les plus fragiles renonce à elle-même.
Et une ville qui se dit responsable doit le prouver par des résultats mesurables, pas par des dispositifs à faible impact.
Une mesure concrète que tu aimerais porter avec la liste ?
Mettre en place “Marchés publics à Impact Local” : une politique simple qui garantit que chaque marché payé par la Ville valorise son territoire et ses habitants.
Aujourd’hui, il existe quelques clauses d’insertion, mais sans objectifs clairs et à effet limité.
Je veux des actions plus impactantes, contrôlées, évaluables et réellement utiles, pas des dispositifs qui ne changent presque rien.
L’argent public doit valoriser Valence : ses habitants, sa jeunesse, ses entreprises, son environnement.
La commande publique ne doit pas seulement respecter des règles : elle doit orienter l’argent public vers l’intérêt des Valentinois.
Chaque marché doit être conçu pour favoriser l’emploi local, ouvrir des opportunités à notre jeunesse, soutenir les entreprises du territoire et encourager la transition écologique.
C’est un outil stratégique qui oriente nos dépenses vers des retombées concrètes, pas un simple acte administratif.
Quelle est pour toi la force d’une liste citoyenne, populaire et écologiste ?
Elle connaît les réalités du terrain, pas seulement les règlements.
Elle relie éducation, emploi, écologie et économie locale au lieu de les traiter séparément.
Elle ne fait pas “pour” les habitants : elle construit avec eux, avec exigence et responsabilité.
Cette approche sérieuse, participative et rigoureuse, c’est ce que je veux apporter à la ville.
Un livre ou une figure qui t’inspire ?
Amine Maalouf, pour sa façon de montrer que la connaissance, la culture et l’éducation peuvent transformer une vie.
Un mot pour conclure ?
Je n’ai pas grandi grâce à la ville ; j’ai grandi en apprenant à faire ma place, malgré ses inégalités et grâce aux gens qui s’entraident.
Aujourd’hui, je veux que personne ne soit obligé de “se débrouiller seul” pour avancer.
Une ville ne change pas les vies avec des slogans, mais avec des écoles qui épanouissent, des services accessibles, un emploi qui ouvre des portes et des marchés publics qui profitent à tous.
Ce que je veux pour Valence est simple : que chacun puisse se construire ici, avec ses compétences et ses rêves, sans être abandonné au milieu.
Faire une politique utile, ce n’est pas parler à la place des habitants : c’est leur donner les moyens d’agir, avec sérieux, avec justice et avec humanité.
