
1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Léa, j’ai 29 ans et j’habite au bas de l’avenue de Romans, dans le quartier Alpes-Maubourg.
Je suis testeuse logicielle (je vais tester si les logiciels produits par les développeurs sont acceptables) pour une entreprise fournissant des systèmes billettiques (pour simplifier la billettique c’est tout le système qui est derrière l’achat, la validation et le contrôle de titres de transports en transport public).
J’y suis élue au CSE (fusion du CE (Comité d’Entreprise), du CHSCT (Commité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) et des DP (Délégués du Personnel)), syndiquée à la CGT.
Par ailleurs je milite pour soutenir les combats qui me tiennent le plus à cœur ainsi que ceux où je peux être utile à la lutte, mais aussi tous les combats de gauche globalement.
Je suis militante transféministe (une approche du féminisme informée sur la politique transgenre) et antispéciste (refus du spécisme (la discrimination d’individus fondée sur le critère de l’espèce animale) et remise en cause de celui-ci).
2. Pourquoi as-tu choisi de soutenir (ou de rejoindre) notre liste ?
J’ai choisi de rejoindre la liste GEP pour plusieurs raisons :
- Nous devons passer la page Daragon et avoir une mairie qui soit véritablement de gauche et écologiste, nous voyons tous les dégâts que font la droite, l’extrême-droite et le libéralisme.
- GEP est la seule liste de gauche radicale.
- Actuellement GEP est le groupe avec le plus d’élu·e·s d’opposition.
- J’y retrouve plusieurs camarades.
3. Quel est ton lien avec la ville / commune ?
J’ai déménagé dans la région pour le travail, tout d’abord en habitant à Romans à partir du printemps 2017 puis en déménageant à Valence en été 2018.
Ce qui me tient à cœur : le tissu associatif de gauche, la ville de taille moyenne, la solidarité et l’entraide des personnes, le fait que l’on soit pas loin de Lyon, Grenoble, du Vercors.
4. Quel combat ou quel engagement local te tient le plus à cœur ?
Écologie et lien entre les personnes.
Deux luttes qui m’ont rendue admirative : la lutte contre la déviation de Saint-Péray et la lutte contre la fermeture des CSS.
5. Quel engagement ou combat au niveau national te mobilise particulièrement ?
J’ai deux combats principaux : les droits LGBTQIA+ et l’antispécisme, par mes engagements sur ces sujets et le fait que je sois concernée par le premier. Le combat écologique m’anime également, étant donné l’état de santé de notre planète, actuel ou à venir.
Je suis très engagée sur les droits des personnes transgenres et souhaite que les enfants intersexes ne soient plus mutilé·e·s.
Un de mes autres souhaits est de voir la mise en place du salaire universel dès 18 ans ou lorsqu’une personne devient indépendante.
6. Une mesure concrète que tu aimerais porter avec la liste ?
La démocratie participative, l’accès à des options végétaliennes à la cantine et une marche des fiertés mise en avant par la mairie.
7. Quelle est pour toi la force d’une liste citoyenne, populaire et écologiste ?
Une liste citoyenne, populaire et écologiste permettrait de mettre en avant les revendications et souhaits citoyens. De plus une écologie pensée selon les réalités de terrain est plus efficace.
8. Un livre, une chanson ou une figure politique qui t’inspire ?
J’en ai plusieurs :
- La jeunesse emmerde le front national de Bérurier Noir.
- Pour les livres je dois avouer que je ne suis pas dans une période de lecture. En attente j’ai « Ne plus se mentir » de Jean-Marc Gancille, « Des paillettes sur le compost » de Myriam Bahaffou, « Mécanique du privilège blanc » de Estelle Depris et « La politique sexuelle de la viande » de Carol J. Adams.
9. Un mot pour conclure ou un message à faire passer aux habitant·es ?
Engagez-vous, ne pensez pas que vous ne pouvez rien faire. Chaque engagement, même petit, compte car nous sommes une masse populaire.
Nous avons la force de faire changer collectivement les choses. Chaque acte est politique, même ce que vous mangez.