Peux-tu te présenter en quelques mots ? Guillemot, 23 ans, habitant du centre-ville de Valence, et apprenti chef de projet. Je suis depuis longtemps engagé dans le monde associatif, aujourd’hui dans plusieurs associations locales, notamment en tant que président d’une association de lutte contre la précarité étudiante.
Pourquoi as-tu choisi de soutenir (ou de rejoindre) notre liste ? Le programme de l’Avenir en Commun a d’abord été ma porte d’entrée. Mais c’est surtout ma volonté de transformer concrètement la vie étudiante valentinoise qui m’a motivé. En tant qu’usager quotidien du vélo, du train et des transports en commun, je constate chaque jour les immenses possibilités d’amélioration. L’écologie étant un de mes combats prioritaires, je suis convaincu que notre qualité de vie – santé, cadre de vie, qualité d’habitat, biodiversité, et plus encore – est particulièrement liée à notre capacité à repenser nos mobilités.
Quel est ton lien avec la ville / commune ? J’ai découvert Valence il y a 5 ans en venant y étudier, et j’ai rapidement développé un attachement sincère pour cette ville et sa région. J’apprécie son cadre de vie et je perçois l’énorme potentiel de développement de ce territoire, notamment grâce à son tissu économique dynamique dans des secteurs d’avenir : développement durable, transports innovants, nouvelles technologies…
Quel combat ou quel engagement local te tient le plus à cœur ? Mes engagements s’articulent autour de trois axes qui se nourrissent mutuellement : l’écologie, que je porte depuis mon engagement comme Jeune Parlementaire, la lutte contre les inégalités et la promotion de l’égalité des chances. L’accès à l’enseignement supérieur pour tous doit être une priorité absolue. Cet accès nécessite un accompagnement transversal : aide financière, logement décent, transports adaptés… Donner un espoir aux générations actuelles et de demain est un moteur de transformation indéniable de nos sociétés.
Quel engagement ou combat au niveau national te mobilise particulièrement ? La lutte contre les violences et harcèlements à caractère sexuel et sexiste. Je suis formé sur ces questions depuis plusieurs années et je m’investis concrètement dans le milieu étudiant pour sensibiliser, prévenir et accompagner les victimes. En tant que responsable local pour la France Insoumise, je porte également ce combat au niveau politique, car il est indispensable de créer un cadre législatif et des moyens publics à la hauteur de cet enjeu de société fondamental.
Une mesure concrète que tu aimerais porter avec la liste ? La construction de nouvelles résidences universitaires à Valence. Notre ville accuse un retard considérable, alors que Valence représente le plus grand campus délocalisé de France. Garantir un logement décent et abordable à tous·tes les jeunes est une urgence sociale et un enjeu de développement territorial. Le monde universitaire est un des poumons économiques de notre région, 1 € investi localement pour les étudiants crée un effet levier de 49 €.
Quelle est pour toi la force d’une liste citoyenne, populaire et écologiste ? Sa capacité à faire émerger des propositions « par le bas », en prise directe avec le quotidien des habitants. Sans ligne partisane imposée d’en haut, nous pouvons débattre librement et construire ensemble des solutions ancrées dans la réalité locale.
Un livre, une chanson ou une figure politique qui t’inspire ? Le film Athéna de Romain Gavras, qui interroge avec une force saisissante les fractures de notre société et la nécessité de construire des ponts entre les territoires et les générations. Il rappelle l’urgence de réinventer notre vivre-ensemble.
Un mot pour conclure ou un message à faire passer aux habitant·es ? Il est temps d’agir ensemble, la Gauche Écologiste et Populaire représente une opportunité unique de construire la ville que nous voulons vivre aujourd’hui et léguer aux générations futures.
