Les passages à l’acte extrêmement violents contre les services publics et les institutions, ces violences dites urbaines, nous inquiètent et doivent nous interroger.
La sécurité est une mission régalienne de l’Etat. Nous ne cessons de réclamer le retour de la police de proximité pour assurer ses missions d’accompagnement et de prévention.
A l’échelle de la commune la tranquillité publique nécessite une concertation régulière de tous les partenaires.
Les moyens donnés aux politiques de prévention diminuent chaque année quand la pauvreté, elle, augmente. Et ce ne sont pas des mesures punitives seules qui responsabilisent. La médiation est indispensable, elle réclame des moyens humains.
Une considération inégale entre les quartiers, a toujours été source d’injustice, d’actes d’incivilité et de violence.
Pourtant des dispositifs d’aide et de soutien existent : le Conseil Local de Prévention exerce son rôle de suivi des enfants en danger et l’accompagnement de leur famille.
Or, ces dispositifs n’impliquent pas suffisamment les familles et les habitants.
Nous défendons une politique volontariste qui impliquerait des habitant-e-s volontaires formés à la médiation. Ces acteurs de médiation aideraient à résoudre et gérer les conflits du quotidien, notamment sur l’espace public. Leur intervention se situerait dans le champ de la cohésion sociale.
Pour les accompagner nous devons envisager la Police Municipale comme une police du quotidien, au milieu et en lien avec les habitant-e-s, pour assurer une disponibilité et une présence rassurante.
Nous demandons qu’à la justice nécessaire et à la répression soient associés davantage de service public, de culture et d’éducation, de politique familiale digne de ce nom. Les outils de prévention sont les outils les plus justes et les moins onéreux pour la société : faisons entrer la Culture, les Cultures, en force dans tous nos équipements de quartier et associatifs !
Accompagnons plus fortement les familles dans leur responsabilité. Les dispositifs de TIG et d’accompagnement éducatif doivent être multipliés, même pour les plus jeunes. La sanction de réparation est indissociable d’un dispositif éducatif. Mais l’injustice de la « punition collective familiale » ne peut que générer des colères et des révoltes.
Nous souhaitons que l’année 2021 voit s’éloigner le spectre de la pandémie et ramène la sérénité à laquelle ont droit toutes les Valentinoises et tous les Valentinois.