Nicolas Daragon veut-il vraiment s’aligner avec l’extrême droite ?
À la suite des récentes déclarations de Laurent Wauquiez, affirmant vouloir « réunir toute la droite, jusqu’aux zemmouristes », une question s’impose avec gravité : le maire de Valence, Nicolas Daragon, porte-parole de M. Wauquiez, partage-t-il désormais cette orientation politique dangereuse ?
Loin d’être une simple formule, ce positionnement marque une rupture profonde avec les principes républicains et démocratiques que tout élu local se doit de défendre.
Éric Zemmour est classé à l’extrême droite par le Conseil d’État, autorité administrative suprême. Il incarne une vision xénophobe, identitaire et réactionnaire de la société, aux antipodes des valeurs d’égalité et de solidarité qui fondent notre République.
En tant que Maire de Valence et porte-parole de celui qui entend unir la droite avec l’extrême droite, M. Daragon doit maintenant clarifier sa position : assume-t-il de se réclamer lui aussi de l’extrême droite ? Est-il prêt à abandonner les fondements du pacte républicain pour suivre les ambitions d’un chef de clan ?
Le même Conseil d’État classe La France Insoumise à gauche – ce qui confirme, si besoin en était, que nous nous inscrivons dans le champ républicain, démocratique, et progressiste.
La frontière est claire : entre la gauche et l’extrême droite, il n’y a pas de compromis.
Nous appelons solennellement Nicolas Daragon à répondre à cette question simple, légitime et essentielle :
Soutient-il, oui ou non, l’alliance avec l’extrême droite prônée par Laurent Wauquiez ?
Les Valentinoises et les Valentinois ont le droit de savoir qui les représente réellement.
Crédit photo le Figaro
