L’an passé, la piscine du polygone était fermée tout le mois d’août, la seule solution pour les valentinois.es souhaitant aller à la piscine pour le loisir était de se rendre à celle de Bourg-lès-Valence ou au centre Aqualudique bien plus cher que les piscines publiques.
Cette année, la piscine de Bourg-lès-Valence sera fermée en juillet et en août, et le bassin du Polygone ne sera ouvert que le matin et exclusivement pour les activités sportives.
Il ne reste donc comme solution pour les valentinois.es souhaitant se rendre dans une piscine dans un but récréatif ou rafraîchissant à se rendre au centre Aqualudique de l’Epervière.
En clair : il n’y a plus sur le bassin valentinois de piscine publique ouverte aux familles en juillet et août.
On voit bien ici la stratégie de la mairie, pour privilégier le centre Aqualudique de l’Épervière, structure privée, avec des tarifs trop élevés pour la plupart des familles valentinoises.
De plus étant située en dehors de la ville, il est nécessaire pour une grande partie des personnes de s’y rendre en transports en commun ou en voiture alors que la ville est déjà très souvent sur des seuils de pollution atmosphérique élevée.
Rappelons que le centre Aqualudique de l’Epervière est situé en bordure de l’autoroute A7 saturé tout l’été avec la pollution que cela engendre. Nous voyons encore une fois la gestion catastrophique des équipements publics par la majorité municipale et le peu d’intérêt donné à la santé des valentinois et de leur portefeuille.
Nous demandons donc à ce que la piscine du polygone soit ouverte tout l’été, pour toutes les activités : sportives ou de loisirs.
Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, Valence, disposait de trois piscines publiques et que la municipalité actuelle en a fermé deux, la piscine tournesol des hauts de Valence et la piscine de Valensolles.
De moins en moins de valentinois peuvent partir en vacances pour des raisons économiques, les étés de canicule s’enchaînent, et malgré cela, on prive les valentinois de loisirs à prix abordable.
Jimmy Levacher, Malika Kara-Laouar, Jean-François Galland