Le 10 Septembre : Plus que jamais nécessaire
Le 10 Septembre : Plus que jamais nécessaire

Le 10 Septembre : Plus que jamais nécessaire

Ne tombons pas dans le piège de la diversion

Alors que François Bayrou annonce un vote de confiance le 8 septembre, sachant pertinemment qu’il sera censuré, une stratégie se dessine. Cette chute programmée n’est pas un hasard de calendrier : elle vise à détourner l’attention du mouvement populaire prévu le 10 septembre et à donner l’illusion que « le système se régule de lui-même ».

Détrompons-nous. Cette manœuvre institutionnelle ne changera rien au fond du problème. Un autre Premier ministre sera nommé, qui appliquera la même politique d’austérité, les mêmes coupes budgétaires, la même casse des services publics. Le changement de visage à Matignon ne doit pas nous faire oublier que c’est tout le système qui dysfonctionne.

Sans pression populaire, rien ne change

L’Histoire nous l’enseigne : aucune avancée sociale majeure n’a jamais été obtenue sans mobilisation citoyenne. Les congés payés, la Sécurité sociale, les 35 heures, le SMIC… Toutes ces conquêtes sont le fruit de la pression populaire, pas de la bonne volonté des élites.

Aujourd’hui, face à une crise démocratique et sociale sans précédent, nous ne pouvons pas nous contenter des jeux de chaises musicales politiciennes. Pendant que les gouvernements se succèdent, les inégalités explosent, le pouvoir d’achat s’effondre, les services publics se dégradent.

Le 10 septembre : un rendez-vous crucial

Le mouvement du 10 septembre n’est pas qu’une journée de protestation de plus. C’est l’opportunité de montrer que la population n’accepte plus cette politique menée contre elle et qu’elle exige un véritable changement de cap.

Nos revendications sont légitimes :

  • Arrêt immédiat de l’austérité : Stop aux coupes dans les budgets publics, aux suppressions de postes dans l’éducation et la santé
  • Justice fiscale : Que les plus riches et les grandes entreprises payent enfin leur juste part
  • Défense des services publics : Education, santé, transports… ces biens communs ne sont pas à brader
  • Respect de la démocratie : Prise en compte des résultats des urnes et fin du déni démocratique
  • Urgence sociale : Revalorisation des salaires, des pensions, lutte contre la précarité

Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus

C’est maintenant que se joue l’avenir de notre pays. Soit nous laissons les élites décider de tout dans leurs cabinets feutrés, soit nous imposons le rapport de force démocratique dans la rue.

Le pouvoir compte sur notre lassitude, notre résignation, notre division. Il espère que la chute de Bayrou nous donnera l’illusion que « ça bouge » et que nous resterons chez nous le 10 septembre.

Prouvons-lui qu’il se trompe.

Un appel à toutes les forces vives du pays

Ce mouvement doit rassembler au-delà des clivages partisans traditionnels. Salariés du privé et du public, jeunes et retraités, urbains et ruraux, précaires et classes moyennes… Tous ceux qui subissent cette politique ont leur place dans ce mouvement.

Syndicats, associations, partis de gauche, collectifs citoyens, Gilets jaunes… L’heure est à l’union des forces populaires face à un pouvoir qui ne représente plus qu’une minorité de privilégiés.

Ne laissons pas passer cette occasion

Les crises créent des opportunités. Celle que nous traversons peut être l’occasion de construire un nouveau rapport de force, de remettre la démocratie et la justice sociale au cœur du débat public.

Mais cela ne se fera pas sans nous, sans notre présence massive dans la rue, sans notre détermination collective.

Le 10 septembre, soyons nombreux. Pour nous, pour nos enfants, pour l’avenir de notre démocratie.